L A P R O G R A M M A T I O N
Samedi 13 Janvier à 18h
CINÉMA
Un Théâtre dans la Ville
CIE LES CHARMEURS D’ABEILLES
« Une aventure humaine, celle d’un homme de Théâtre et de son équipe »
1989, le Comoedia, un des plus anciens cinémas de France, vient de cesser ses activités. Au même moment, André Neyton, qui a déjà créé le Théâtre de la Porte d’Italie, puis le Théâtre Régional Mobile, est à la recherche d’un lieu pour implanter son projet de Centre des Cultures Régionales de l’Espace Méditerranéen. Nommé à la direction du Théâtre de la Méditerranée avec l’aval du Ministre de la Culture, il choisit de redonner vie à l’ancien cinéma en fin de vie, dans lequel il va alors entamer un projet de transformation totale en Théâtre. Après près d’un an de lourds travaux structurels financés entièrement par le Théâtre de la Méditerranée, l’Espace Comédia devient une structure d‘action culturelle incontournable de Toulon. Depuis son ouverture, avec plus de 400 000 spectateurs qui auront assisté à près de 700 spectacles, il continue toujours aujourd’hui à élargir ses missions culturelles.
« Un Théâtre dans la Ville » raconte une aventure humaine, celle d’un homme de Théâtre et de son équipe, son parcours de la création de sa compagnie à la création d’un théâtre. Une vie de combats, pour offrir un univers culturel aux toulonnais, avec des spectacles venus de tout le pourtour méditerranéen, souvent pour la première fois en France, dans ce lieu qui fut longtemps, le seul Théâtre de Toulon. Une longue route, semée d’autant d’embuches que de joies qu’elle a à offrir.
Un échange avec le public aura lieu après la projection.
Distribution
De : Hervé Lavigne
Durée 1h30
Entrée libre sur réservation
« Film très émouvant, à la fois joyeux et nostalgique, qui nous rappelle 30 ans de beaux souvenirs de spectacles et d’événements. Travail de recherches incroyable, témoignages d’artistes, de journalistes, de personnes ayant des liens très forts avec ce théâtre et André Neyton qui se bat corps et âme pour la culture, la nôtre, celle des autres, qui n’a jamais baissé les bras dans la tourmente.» EvasionMag
Vendredi 19 Janvier à 20h45
THÉÂTRE
Chez Lui
Patrik Cottet Moine
« Un tour de force dépoussiérant un art du mime jusqu’alors en quête de renouveau »
Après son premier spectacle d’humour visuel « Mime de Rien », joué plus de 1000 fois dans 30 pays sur les 5 continents, Patrik Cottet Moine présente le second volet de ses créations visuelles et sonores, conçu entre Liège et Montréal avec l’aide du célèbre québécois Michel Courtemanche, reconnu internationalement comme étant l’orfèvre de l’humour visuel, et Marc Andreini du duo Belge « Les Zindésirables ». Patrik aborde ici le côté clownesque de la vie, d’un papa désabusé et maladroit, se transformant tour à tour en Roméo prêt à conquérir le cœur de sa douce Bernadette, ou en chef d’orchestre d’une symphonie du silence, en passant par l’hilarante mante religieuse. Sans parole, le mime bruiteur réussit à matérialiser un monde imaginaire où l’on se surprend à « voir » l’oiseau qui s’enfuit, le chien qui attaque ou le gâteau qui flambe. Tout en humour et en finesse, cet univers aussi attendrissant qu’extravagant ne tombe jamais dans le piège de la caricature facile.
En mettant ainsi à contribution l’imaginaire et la part d’enfance de chacun de nous, il nous transporte joyeusement hors du temps. Bruité entièrement par Patrik Cottet Moine, sans bandes ni sampler, c’est une performance si réussie que le public l’oublie au cours du spectacle. C’est pourtant un envoûtant tour de force que réalise Patrik Cottet Moine en dépoussiérant un art du mime jusqu’alors en quête de renouveau.
Distribution
Texte : Patrik Cottet Moine & Michel Courtemanche
Avec : Patrik Cottet Moine
Mise en scène : Marc Andréini
Son et lumière : Frédéric Martin
Conseils artistiques : Patricia Jean
Stage de Mime avec Patrik Cottet Moine Sam. 17 & Dim. 18 Février
Presse :
« Cet expert en mime et en bruitages témoigne d’un sacré talent. /…/ C’est fin, drôle, inventif et même, parfois poétique.» Le Parisien
« Une sorte de Buster Keaton... L’humour de ce rocker est une façon de donner à voir l’ordinaire avec (un peu) de hauteur. Les festivals du rire français et étrangers ont déjà souvent salué les performances de ce fantaisiste » Marianne
« Le spectacle /…/ est un joyau presque silencieux. En un tour de cou, il transforme les situations les plus ordinaires en un moment loufoque exaltant. » Le Pariscope
cottetmoine.com
Mardi 23 Janvier à 18h30
CONCERTFÉRENCE
Concerférence Slam Résilient
PAGAN
« La non-violence comme une véritable stratégie de réussite sociale »
Avec son slam, Pagan, artiste toulonnais, nous livre des textes forts et une écriture percutante. Il raconte son histoire, retrace un parcours semé d'embuches qui le mènera jusqu'en prison pendant plus d'une décennie. Au cours de son incarcération, il étudie l'art de l'écriture. Il trouve alors au travers des mots la force et le réconfort nécessaires pour entamer un travail introspectif qui cheminera en lui jusqu'à la résilience, cette force de rebondir qui lui permet aujourd'hui de poser un regard objectif sur son passé.
En devenant homme libre en 2005, Pagan devient également auteur, interprète, écrivain, scénariste et conférencier. Riche de ses mots et fort de son passé, il arpente alors les quartiers dits « sensibles », les universités, les collèges, et toute autre structure désireuse d'aborder les thèmes qui lui sont chers : la place de la prison dans la société et ses effets, la non-radicalisation, la résilience, le pouvoir de l'écriture.
Dans une véritable concertférence slam, Pagan restitue artistiquement ici sa vision positive de la vie face à des situations violentes et compliquées. Entre projections et chansons, Pagan invite son auditoire à débattre autour des thèmes évoqués plus haut. Avec comme sujet central la résilience de l'artiste et sa volonté de transmettre la non-violence comme une véritable stratégie de réussite sociale, Pagan évoquera comment réagir face aux embrasements de violence , résister à ses émotions les plus violentes et en analysera les possibles répercutions.
Distribution :
Avec : Pagan, Olivier Magusa et Jean Marc Pron
Tarif unique : 10€
Offre total Slam : La Légende de Kill Baby à tarif spécial (16€ au lieu de 20€ sur présentation du billet de la Concerférence)
Stage d’ Écriture Slam & Poésie avec Pagan Sam. 27 & Dim. 28 Janvier
Vendredi 26 Janvier à 20h45
CONCERT
La Légende de Kill Baby
PAGAN
« Du passé sombre de Kill Baby à la renaissance de Pagan le résilient»
Parce qu'il fallait sublimer son histoire, et peut-être aussi parce que la catharsis fait également partie du processus de guérison, par le biais de l'art et de l'écriture Pagan crée ce concert spectacle, aliant slam et projections.
Pagan ici se fait conteur et donne la parole à son passé au travers du personnage de Kill-Baby le délinquant, l'homme des délits, des crimes et de l'incarcération. Il tire la substance profonde de son histoire et de son parcours carcéral, aux moyens de flash-back dans l'univers des prisons, la mise en scène créant des ponts à travers ces deux espaces-temps, du passé sombre de Kill Baby à la renaissance de Pagan le résilient, homme libre, survivant et transformé.
Distribution
Avec : Pagan, Olivier Magusa et Jean Marc Pron
© G. Bénichou
Offre total Slam : La Légende de Kill Baby à tarif spécial (16€ au lieu de 20€ sur présentation du billet de la Concerférence)
« Libérons-nous alors de nos instincts primaires afin de faire montre de notre raison, de notre compassion et de notre bienveillance » Pagan
Stage d’ Écriture Slam & Poésie avec Pagan Sam. 27 & Dim. 28 Janvier
www.tandem83.com
Vendredi 9 Février 20h45
THÉÂTRE
Un faux pas dans la vie d’Emma Picard
CIE OKEANOS
« Regarde, mon fils, regarde ce que cette terre nous a fait » »
Dans les années 1830, pour échapper à la misère en France, Emma Picard, paysanne, veuve et mère de quatre fils, accepte de partir en Algérie pour cultiver les 20 hectares que lui octroie le gouvernement français. Mère courage, héroïne tragique, emblématique de tous les laissés -pour- compte que furent - aussi - les premiers apprentis colons arrivés en Algérie avec l’espoir d’un nouveau départ, et après quatre années de labeur infructueux, de deuils et de catastrophes naturelles, Emma Picard amorce son récit. Celui , lucide et désespéré, de son combat quotidien pour la survie sur une terre hostile et aride :
« Mais avant de me taire, il faut que je dise dans quel enfer on nous a jetés, nous autres colons, abandonnés à notre sort de crève-la-faim sur des terres qui ne veulent et ne voudront jamais de nous. »
Le ton est donné. La voix d’Emma bouleverse et nous tient à l’écoute de ce récit magnifique et puissant, âpre et lyrique à la fois. Jusqu’à la fin.
« J’ai eu envie de mettre en pleine lumière ce qui avait été tenu si longtemps dans les obscurités de l’histoire de France. ». Mathieu Belezi (Prix Le Monde 2022 , Prix du Livre Inter 2023).
Distribution
Adaptation : Emmanuel Hérault & Marie Moriette
Avec : Marie Moriette
Mise en scène & scénographie : Emmanuel Hérault
Costumes : Stéphane Puault
Lumière : Sébastien Piron
Musique : Emmanuel Hérault & Marie Moriette
Presse :
« Cette création d’une vive sensibilité prolonge l’effort de Mathieu Belezi pour faire revivre au public une vérité historique tragique, trop longtemps ignorée ou déformée. » La Provence
« Portée par une interprétation intense de Marie Moriette, qui incarne sans distance ni commentaire son personnage pour mieux transmettre l’émotion qui l’habite, le spectacle, fait le choix judicieux de la sobriété. » La Gazette des Festivals
« Un spectacle d’une grande humanité donnant enfin à faire entendre les « sans voix » victimes de la tragédie coloniale. Spectacle recommandé » LICRA Festival d'Avignon
Vendredi 16 Févvrier à 20h45
THÉÂTRE
Fausse Note
ID PRODUCTION
« Cette vengeance qui semble apaiser, mais qui finalement, ne répare rien »
Après "Zola, l'incontournable", Pierre Azéma est de retour
Nous sommes au Philharmonique de Genève, dans la loge du chef d’orchestre de renommée internationale H.P Miller.
A la fin d’un de ses concerts, ce dernier est importuné à maintes reprises par un spectateur envahissant, Léon Dinkel, qui se présente comme un grand admirateur venu de Belgique pour l’applaudir.
Cependant, plus l’entrevue se prolonge, plus le comportement de ce visiteur devient étrange et oppressant. Jusqu’à ce qu’il dévoile un objet du passé...
Qui est donc cet inquiétant Monsieur Dinkel ? Que veut-il réellement ? Un face à face poignant où aucun des personnages ne sortira indemne.
Distribution
Texte et mise en scène : Didier Caron
Avec : Pierre Azéma et Didier Caron
Assistante mise en scène : Bénédicte Bailby
Scénographie : Marius Strasser
Lumières : Florent Barnaud
© F. Rappeneau
Presse
«Pour sa première pièce dramatique, Didier Caron a fait fort, très fort » Critickator
« Une pièce écrite de façon magistrale. » Théâtre and Co
« Le suspense est très bien maintenu, on retient son souffle. » Théâtre passion
« Ce huis clos oppressant convie le spectateur à un déroulement et une suite de coups de théâtre qui maintiennent un suspense final. » Theatre.com
« La fin est royale. Que d'émotion, quelle belle histoire sur une période sombre de l'Europe. » RegArts
Mardi 19 Mars à 20h45
THÉÂTRE
Moi j’ai choisi d’aimer
CIE HE PSTT
« Aujourd’hui, dans une actualité et un monde en furie, est-il encore possible et nécessaire d'aimer ? »
Alfred de Musset a écrit "Le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; on est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. "
Au milieu des élans de haine et des peurs collectives, dans une actualité qui aime attiser les incendies de la planète, réels ou imagés, quatre jeunes comédiens vont d'une idée à l'autre, d'une conviction à son contraire, comme un puissant cri d'amour d'une jeunesse en manque de certitudes. Aimer, partager, créer, et dominer les peurs pour rencontrer le présent, au-delà de l'avenir et de ses doutes.
Quand on a vingt ans, aujourd'hui, dans une actualité et un monde en furie, est-il encore possible et nécessaire d'aimer ?
Distribution :
Texte et Mise en scène : Cliff Paillé
Avec: Zoé Adjani-Vallat, Margaux Dupont, Ulysse Gantheret, Romain Gelineau
Création Lumière : Yannick Prevost
Presse
« Ils ont 20 ans, et dans le monde atroce que nous leur laissons ils sont lucides et généreux. /…/
Le spectacle est multiple, comme est plurielle cette génération tonique et généreuse. On y rencontre l’idéaliste, l’écolo, le révolté, la rêveuse, l’indifférent, l’épicurienne, le désenchanté, la provocatrice…Le spectacle est intelligent, sensible et juste, jamais moralisateur. Le texte est d’une finesse délicieuse /…/ entre l’argot d’un quotidien à peine vulgaire et des pépites de poésie qu’on voudrait saisir au vol. Les quatre jeunes comédiens-chanteurs-danseurs sont remarquables d’intensité et de vérité. » Classique en Provence
« Le propos de cette pièce poignante écrite et mise en scène par Cliff Paillé : un hommage à cette jeunesse d’aujourd’hui qui, entre pessimisme absolu et totale insouciance, a le courage de choisir la vie, dans un monde semblant plus que jamais courir à sa perte. /…/ Car si la pièce est interprétée par des jeunes gens, elle s’adresse à tous. À cette petite lumière en chacun de nous qui résiste obstinément pour ne pas s’éteindre avant l’heure. /…/ Sans un seul temps mort, ils nous entraînent dans leur univers en un tourbillon effréné et joyeux. Un spectacle /…/ finalement optimiste, et dont on sort revigoré pour affronter nos petits défis de demain. Afin qu’au bout du tunnel la lumière de l’espoir ne s’éteigne pas tout à fait. Pas encore…». Jean-Pierre Martinez, Blog Libre Théâtre
Mardi 26 Mars à 20h45
THÉÂTRE
La Dernière Allumette - La Lumière des Misérables
CIE PREMIER ACTE
« Au croisement de deux œuvres populaires »
Par une soirée glaciale, la petite fille aux allumettes d’Andersen s’est résignée à mourir sur les marches de l’Église. À cet endroit du conte où la mort s’apprête à commettre l’irréparable, l’histoire prend une tournure inattendue avec l’arrivée impromptue d’un gamin des rues, le petit Gavroche de Victor Hugo qui, lui, s’est échappé de son livre à temps.
S’opère alors, à la lueur d’une dernière allumette, la rencontre inespérée de deux orphelins absolument déterminés à reprendre leur destin en main.
Distribution :
Texte et mise en scène : Sarkis Tcheumlekdjian
Avec : Marie Marazita, Alice Perrier, Inès Plancher
Lumières : Laetitia Bonnet
Musiques : Gilbert Gandil
© D. Anémian
Presse :
« Le jeu des comédiennes est d’une grande justesse, /…/ tout y est parfaitement dosé, senti et authentique. C’est ainsi que jaillit une très forte émotion pour le public. /.../ La présence et la voix profonde de la conteuse donne l’impression de parcourir un livre ouvert. » Daily Passions !
« La beauté du récit, de la scénographie et des costumes confèrent à ce spectacle une atmosphère magique. » Les soirées de Paris
Vendredi 5 Avril à 20h45
CONCERT
Elie Portal 4tet Feat Mariannick Saint Ceran
LES THÈMES IMMORTELS & L'HÉRITAGE DES MAÎTRES
« La jonction des talents provoque une seule et même musique, celle qui accroche, pulse et fait vibrer »
Elie Portal, pianiste, organiste (Hammond B3), arrangeur, celui que l’on surnomme « Mister Swing », mène ses projets toujours avec la même passion... Poignet fluide, phrasé aérien, touche appuyée de nostalgie pour les thèmes immortels, vous invite cette fois à rendre hommage à ces voix inoubliables, ces musiciens incomparables qui ont fait planer au-dessus de nous comme un instant d’éternité.
Une voix prestigieuse, un scat éblouissant ont fait de Mariannick Saint-Ceran la chanteuse de Jazz la plus sollicitée de ces dernières années. Sa forte présence sur scène captive son public et le transporte dans l'ambiance typique de l‘Amérique profonde.
Ce quartet a puisé son feeling en s'appropriant l’héritage des maîtres et répond à l'attente d'un très large public, découvrant une musique conviviale, festive, populaire, riche et fortement colorée. Un envol vertigineux vers l'univers subtil, touchant, énergique et fougueux d'une musique remplie de groove et d'émotion.
Distribution :
Piano : Elie Portal
Chant : Mariannick Saint Ceran
Contrebasse & Guitare basse : Christophe Le Van
Batterie & Percussions : Philippe Le Van
Saxophone : Gérard Murphy
Vendredi 12 Avril à 20h45
DANSE
Alice au Pays des Merveilles
ONE MIND SHOW
« Des personnages haut en couleur, entre humour et poésie »
Un après-midi, Alice s’ennuie dans son jardin. Soudain elle aperçoit un lapin blanc habillé d’un gilet et semblant très pressé. La jeune fille se lance à sa poursuite ! Après une longue chute dans un terrier, elle se retrouve dans une pièce avec une seule porte. Problème, la porte est si grande, qu’elle ne parvient pas à atteindre la poignée. Après un avoir bu une potion qui la fait changer de taille, Alice arrive enfin à passer la porte et commence son aventure au Pays des Merveilles. La jeune fille va y rencontrer des créatures insolites.
Un ballet de danse classique, avec une approche moderne, infusée de danse contemporaine, de théâtralité, qui fait la part belle au rêve, la fantaisie, l’humour, la tendresse, et à la magie...
Distribution :
Ecriture et Mise en scène : Cloé Alexandre
Chorégraphie : Zélie Jourdan & Cloé Alexandre
Avec : Madeleine Bell, Zélie Jourdan, Athina Klironomou, Aglaia Mucha, Léa Pougheon, Gaby Schmitt
Samedi 11 Mai à 18h
CINÉMA
Bougre -
La grande hérésie européenne
PROV'OC - 6E ÉDITION
« Sur les pas des hérétiques du Moyen-Âge »
Fredo Valla, cinéaste occitan des Vallées Piémontaises, a tourné en 2021 ce film documentaire sous-titré de 3h 20 dont il propose ici une version réduite à 1h 30.
Sur les pas des hérétiques du Moyen-Âge, des Cathares aux Bogomiles, de la Méditerranée jusqu’aux Balkans, c’est un long voyage à travers la Bulgarie, la Bosnie, la Turquie, l’Italie et l’Occitanie. Du simple sens de « bulgare » à l’origine, le mot « bougre » a pris un sens péjoratif dès qu’il a désigné l’hérétique bulgare, le Bogomile. Le bougre aujourd’hui, qu’il soit bon ou mauvais, reste un individu inférieur, sans intérêt ni valeur.
Le propos de Fredo Valla n’est pas seulement d’évoquer la vision spirituelle de ces hérétiques européens persécutés voire martyrisés parce qu’ils dénonçaient des Églises corrompues par l’argent et le pouvoir, celle de Rome comme celle de Constantinople. Son film démontre que leur persécution s’explique aussi - et peut-être surtout - par le motif que les Cathares et les Bogomiles ne proposaient pas seulement une vision différente de l’Eglise mais également une société différente, plus ouverte (l’égalité hommes - femmes par exemple). Le cinéaste précise dans un entretien que ce qu’il a appris des Cathares c’est qu’il faut être hérétiques dans tous les aspects de la vie quotidienne, en littérature, en politique, en économie… Qu’il nous faut une vision hérétique de la société qui sache aller à l’encontre de la pensée unique installée et du « récit » officiel.
Distribution :
De et avec : Fredo Valla
Tarif unique : 12€
Vendredi 17 Mai à 20h45
THÉÂTRE
On fabrique, on vend, on se paie
CIE BAIN COLLECTIF
« Une aventure collective à en faire encore rêver plus d’un »
Besançon, été 1973. Suite au rachat de l’usine Lip, un plan de licenciement est annoncé : ils sont « les 480 à dégager ». Débute alors pour les ouvriers et les ouvrières de l’usine, fleuron de l’horlogerie française, une des grèves les plus emblématiques de la fin des « Trente Glorieuses », qui rencontrera un écho presque mythifié dans l’histoire ouvrière. Au sein de la lutte Lip, la prise de position des femmes est absolument structurante. L’évolution depuis les balbutiements de réunions en non mixité jusqu’à la parution d’une gazette Lip au féminin, est une lutte dans la lutte. «L’ouvrier c’est le paria de la société, mais l’ouvrière, c’est la paria des ouvriers ». Les spectateurs viennent gonfler les rangs de la lutte, comme des ouvriers ou sympathisants présents dans le mouvement. Ils votent, chantent, applaudissent, comme pour rendre compte de la force du collectif.
Le spectacle s’ouvre sur la dernière scène, la fin de la lutte. Toute cette histoire est d’une richesse sans précédent. La force déployée par la mobilisation collective de ces employés, c’est ce qui restera.
Distribution :
Texte & Mise en scène : Anouk Darne-Tanguille
Avec : Raphaël Bocobza, Lucile Chikitou, Nino Djerbir, Pauline D’ozenay, Zélie Gillet, Léo Tasserit
Lumière : Marie Plasse
Son : Emilien Serrault
Presse :
«Le rendu est si réel que chaque spectateur à quasiment l’impression d’être l’un des ouvriers de l’usine. Il fait corps avec l’histoire qui se joue devant lui et se passionne, se positionne et il vote ! Et il chante ! Et il applaudit ! Et il réagit ! C’est bien plus que du théâtre participatif. À voir absolu- ment [...]. Et si on ne remporte pas la bataille comme ici, on gagne bien plus en humanité.» Coup2théâtre.com
« Une aventure collective qui en ferait encore rêver plus d’un. [...] Le Dauphiné Libéré
« Les LIP sont là, restitués par une merveilleuse équipe d’ouvriers d’un théâtre qui redonne du sang, de la vie, de l’espoir. » André Neyton