« Inviter le monde entier dans sa bibliothèque »

« Connais-toi », disait Socrate. Son disciple Montaigne, prenant cette injonction au pied de la lettre, y a employé son existence, afin de mieux se comprendre lui-même et de nous engager, nous ses lecteurs, à tenter à notre tour l’aventure. Ce qui l’intéresse au premier chef c’est la diversité concrète de ce qui compose l’humanité telle qu’elle est, dans ses défauts, dans ses désirs, dans ses folies imprévisibles ou non, d’un bout à l’autre de l’Histoire et sans considération de frontières. Après s’être retiré des affaires publiques, Montaigne passa les vingt dernières années de sa vie à inviter le monde, le monde entier, et même tout l’univers, dans sa bibliothèque, afin de se mesurer aussi justement que possible à cette immensité.

Dans cette oeuvre-vie que sont les Essais, Hervé Briaux a puisé la matière d’un portrait très personnel, forcément incomplet et pourtant nuancé. En prêtant sa voix à Montaigne, il nous restitue sa présence extraordinairement vivante. Tour à tour ironique, éloquent, critique, bienveillant, jamais à court d’une anecdote et toujours prêt à changer d’avis quitte à paraître se contredire, son Montaigne est le meilleur des amis, et pour la vie.

Distribution :
De et avec : Hervé Briaux
Mise en scène, Scénographie et costumes : Chantal de La Coste
Lumières : Morgane Rousseau
Création sonore : Nicolas Daussy

Presse :
«Hervé Briaux donne vie à Montaigne jusqu’à donner de la chair à la pensée et des frissons au public » Télérama TTT
« On quitte le théâtre le sourire aux lèvres, un peu plus vivant et un peu moins seul qu’une heure auparavant. Courez-y !» Le Point
«Un décor de ciel étoilé, des lumières en clair-obscur, une mise en scène d’une parfaite sobriété. Et puis une adaptation, pas une trahison ! Montaigne existe, on l’a rencontré. » Le Canard Enchaîné

« Le tableau le plus célèbre d’Angleterre … mais à quel prix ? »

Dans les eaux troubles d'un chef-d'oeuvre... Au XIXe siècle, Lizzie Siddal, à la beauté médiévale, posa pour le tableau de Millais « Ophélia ». Entre la vie du personnage créé par Shakespeare et Lizzie Siddal, les points communs sont trop nombreux pour n'être que de simples coïncidences. Ces deux existences, l'une fictive et l'autre réelle, s'entremêlent de façon aussi étrange que funeste. En entrant dans l'histoire de l'art comme muse impérissable, Lizzie Siddal a provoqué indirectement sa propre mort. Elle ignore encore que quelque temps plus tard, dans une baignoire, elle deviendra, pour toujours, une tragique héroïne Shakespearienne. Une troublante résonance entre l'art et la réalité.

Inspiré de la vraie vie de Lizzie Siddal, ce spectacle relate cette fin troublante qui hante l'art anglais depuis toujours. Quel mystère se cache derrière cette destinée si semblable à celle de l'héroïne pour laquelle elle posa ? Ce tableau était-il une malédiction ?

Comédie dramatique historique mêlant théâtre, peinture, poésie et cinéma, Le Mystère Ophelia nous plonge au coeur d'un mythe qui traverse les siècles : celui d'une femme qui aima avec passion, et se retrouva emprisonnée dans ce tableau pour l'éternité.

Distribution :
Ecriture et mise en scène : Céline Devalan
Collaboration artistique : Caroline Darnay
Avec : Romain Arnaud-Kneisky et Céline Devalan
Création lumière et vidéo : Antoine Le Gallo

Presse :
« Beau, rare et envoûtant » France TV
« Formidable ! divinement joué » Politique Magazine
« Un moment de théâtre fascinant » Paris Capitale
« Un véritable tableau, une œuvre forte ! » Onirik
« Une œuvre théâtrale d’une esthétique sans pareil » L’onde bleue
« Charismatique. Mystique.» Arts Culture Evasions

« Passeurs de musique, rassembleurs de cultures »

Prov’Oc (10e edition)

Au tout début de son parcours de musicien, compositeur et chanteur, Miquèu Montanaro a eu la chance de rencontrer Gilles Vigneault, poète, chanteur et homme de lettres québécois. Vigneault était déjà connu. Montanaro débutait mais avait déjà traduit en occitan un des textes sans musique du poète québécois. Après l'avoir entendu, celui-ci a encouragé le chanteur débutant à continuer. Il lui dit aussi aimer le son de la langue d’oc.

Depuis, son métier de compositeur a fait voyager Montanaro dans une multitude de pays, souvent au Canada et plus particulièrement au Québec. Il y a rencontré de nombreux musiciens, notamment ceux de l'ensemble Strada. C’est avec presque quarante ans de retard que Montanaro a enfin pu prendre le temps de traduire douze autres chansons de Vigneault, portées en trio à la scène par les voix de Liette Remon et Miquèu Montanaro, le piano de Nadia Delisle et la palette d'instruments que ces trois multi-instrumentistes manient : accordéon, flûtes, violon, clarinette, percussions…

Distribution :
Miquèu Montanaro : Chant, flûtes, harmonica
Liette Remon : Chant, violon
Nadia Delisle : Piano

A savoir :
Miqueu Montanaro : Passeur de musique, rassembleur de cultures, Provençal ancré et voyageur planétaire, compositeur et instrumentiste, c’est à travers ses souffles et ses flûtes qu’il réunit les mondes qui l’inspirent.
Liette Remon : Chanteuse traditionnelle originaire de Gaspésie, porteuse d’un répertoire ancien et ancré au Québec, elle participe à de nombreuses musiques expérimentales notamment dans l’ensemble Strada qui revisite les musiques du monde.
Nadia Delisle : Pianiste de formation classique et jazz, accordéoniste, elle joue dans de multiples formations qui touchent aux musiques traditionnelles et du monde.

Infos :
Tarif unique : 15€

« Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé … »

Dans le cadre du 35e anniversaire de l’inauguration de l’Espace Comedia !

Il y a 35 ans jour pour jour, l’Espace Comédia inaugurait son premier spectacle, le premier d’une longue série qui en compte aujourd’hui plus de 700, avec « Ubu » par la Compagnie Nada Théâtre Paris. Il semblait donc opportun, 35 ans plus tard, de célébrer cet anniversaire avec la même oeuvre, portée par une nouvelle compagnie et de nouveaux comédiens, comme un clin d’oeil au temps qui passe, regardant les textes, les comédiens, le théâtre, filer à travers les époques avec toujours ce feu sacré …

Dans cette adaptation audacieuse à cinq comédiens de la pièce "Ubu Roi" d'Alfred Jarry, le père et la mère Ubu, chômeurs patentés, s'étripent dans leur cuisine où il n'y a plus rien à manger. Une journaliste de Niouze en quête de faits divers vient les filmer et décide de les aider à réaliser la seule idée qui pourrait les sauver de leur décrépitude : devenir présidents ! L’histoire sera ici celle de la risible et terrifiante ascension du Père Ubu jusqu'au Palais présidentiel. La juxtaposition des extravagances grotesques et satiriques de Jarry avec des événements et des figures politiques actuels met en lumière les parallèles entre le règne absurde du Père Ubu et les réalités politiques d'aujourd'hui. Le rire se mêle à la critique sociale, encourageant une réflexion sur les enjeux mondiaux contemporains tout en redécouvrant un classique de la littérature française.

Distribution :
De Alfred Jarry
Adaptation : Mohamed Kacimi
Mise en scène : Isabelle Starkier
Avec : Stéphane Barrière, Michelle Brûlé, Stéphane Miquel, Michel Oberli, Clara Starkier
Musiques : Alain Territo
Costumes : Aurore Popineau
Décor : Jean-Pierre Benzekri
Lumières : Jean Grison
Assistante : Modestine Pellet
Chef de Chant : Cathy Missika
© Photo : E.Benzekri

Presse :
«Une lecture très actuelle du chef d’oeuvre d’Alfred Jarry. Ce spectacle décalé et complètement fou est à voir de toute urgence. » Sur les planches
«Quand le grotesque de Jarry percute la folie de notre époque. Une variation chantée foutraque et moderne.» Fou d’art
«Absolument génial. Un spectacle brillantissime, à la fois cocasse et terrifiant.» La Provence
«Un spectacle musical féroce et joyeux» La Terrasse
«Mohamed Kacimi a frappé juste : toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ... » L’Humanité

« Qui est vraiment courageux, celui qui reste ou celui qui s’en va ? »

En collaboration avec la Dante Alighieri

La découverte d’une lettre qui ne lui était pas destinée emmènera Luca à la recherche du paradis perdu de l’enfance, sur les pas de son père, berger de Sardaigne, qui a fui la faim pour devenir ouvrier en France. A travers ce moment extraordinaire de découverte de ses racines, nous découvrons la dualité chez un père émigré, un fils transclasse moitié français, moitié italien. C’est la vraie vie avec ses odeurs, ses couleurs et l’émotion qu’elle procure. C’est aussi le manque de mots et les mots qui encombrent, la nostalgie qui réchauffe le cœur, porteuse d’avenir, peut-être.

Le récit invite à réfléchir sur les conséquences de nos choix, sur ce que nous considérons comme vraiment juste et nécessaire, sur nos relations avec les autres et avec notre propre histoire. Fuir quelque chose c’est affronter autre chose. Qui est vraiment courageux, celui qui reste ou celui qui s’en va ? Il y a comme une distance émotive qui se creuse entre celui qui reste et qui voit les choses changer petit à petit autour de lui, et le regard de celui qui est parti, qui garde dans sa mémoire des souvenirs figés du monde qu’il a laissé derrière lui, un monde immuable, jusqu’au moment où il décide de revenir…

Distribution :
De Mario Puzzulu
Texte et mise en scène : Mario Putzulu
Avec : Pascal Castelletta, Rocco Femia, Cristina Marocco, Bruno Putzulu, Isabelle Rattier
Voix off : Chiara Mulas
Scénographie & Création Lumière : Vincent Lemonnier
Création vidéo : Benoît Duboc

Infos pratiques :
Tarif préférentiel pour les membres de la Dante Alighieri (disponible en ligne sous quelques jours)

« Un voyage musical où le swing, l’audace et l’émotion se rencontrent à chaque instant»

Quand quatre musiciens d’exception se réunissent autour d’une même vision de la liberté musicale, l’alchimie est immédiate. Le quartet formé par Jean-Michel Pilc (piano), Gaël Horellou (saxophone), Thomas Bramerie (contrebasse) et Thomas Galliano (batterie) est un laboratoire d’énergie, d’intensité et d’interaction pure. Explorant un jazz à la fois instinctif et raffiné, ce groupe puise dans un répertoire large, entre compositions originales et relectures audacieuses du répertoire jazz. L’improvisation est au cœur de leur démarche : chaque concert devient une expérience unique, une conversation sans filet où la spontanéité guide la musique.

Jean-Michel Pilc, pianiste à l’inventivité débordante, trouve en Gaël Horellou un partenaire de jeu idéal, dont le souffle puissant et lyrique dialogue avec une rythmique redoutable formée par Thomas Bramerie, pilier incontournable de la scène jazz, et Thomas Galliano, batteur au groove subtil et percutant. Ensemble, ils repoussent les limites du quartet classique pour proposer une musique vivante, intense et pleine de surprises. Un voyage musical où le swing, l’audace et l’émotion se rencontrent à chaque instant.

Distribution :
Thomas Bramerie : contrebasse
Thomas Galliano : batterie
Gaël Horellou : saxophone
Jean-Michel Pilc : piano

Infos Pratiques :
Tarif unique : 20€

« Un village de montagne marqué par une série de phénomènes mystérieux »

Demi-finaliste de l’émission Incroyable Talent 2022 !

Entre 1857 et 1870, un village de montagne fut marqué par une série de phénomènes mystérieux touchant plusieurs dizaines de femmes : convulsions, hallucinations, somnambulisme… Beaucoup affirmaient être possédées par des esprits maléfiques.

Elles disaient alors être habitées par trois démons symbolisant l’avarice, le vol et la destruction. Selon leurs récits, tout aurait débuté après le contact avec une vieille femme venue d’un village voisin…

La MD Company propose ici un travail riche mêlant différents styles de danse tels que le jazz, le contemporain, le hip-hop, les new styles et la fusion du corps.

Distribution :
Chorégraphe : Magali Agius

A savoir :
Les jeunes danseurs toulonnais ont-ils un incroyable talent ? C'est à la suite de leur participation au concours international de danse organisée par Bruno Vandelli, Cannes Prestige, que le groupe de Magali Agius s’est fait remarquer par la directrice artistique de l'émission de M6, Marjorie Ascione. Une aventure qui n'est pas sans rappeler celle de Lou Grima, 16 ans aujourd'hui : la Benjamine de Magalie Agius avait elle aussi été sélectionnée pour participer à l'émission lors de ce même concours de danse.

« Il faut imaginer Sisyphe heureux »

Les dieux ont condamné Sisyphe à rouler sans cesse un rocher jusqu’au sommet d’une montagne d’où la pierre retombe par son propre poids. On l’aura compris : Sisyphe, c’est l’homme, et le rocher, c’est son destin.

A partir de ce mythe venu de l’antiquité grecque, Albert Camus écrit en 1942, Le Mythe de Sisyphe, un essai philosophique nous invitant à une réflexion sur la condition humaine. Chacun a pu faire, à un moment de sa vie, l’expérience de l’absurdité de sa propre condition, dans certaines situations, ou dans le simple fait de se sentir étranger à soi-même ou au monde. Le sentiment de révolte qui l’anime alors donne son prix à la vie et lui restitue sa grandeur. Si la vie n’a d’autre face que celle de l’absurde, alors ce qui compte n’est pas de vivre le mieux mais de vivre le plus.

Et l’on comprendra que « chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux… »

Distribution :
D’après Albert Camus
Adaptation et interprétation : Pierre Martot
Collaboration artistique et lumières : Jean-Claude Fall
Assistant – répétiteur : Basile Meilleurat
© mhLeNy

Presse :
« Peut-être qu’un acteur parfait est tout simplement un humain authentique, mille mercis à Pierre Martot pour faire vivre un si grand texte en le portant si bien à la hauteur de ses enjeux. » FSU
« Les mots de Camus nous percutent en pleine chair. On en ressort ébranlés.» CultNews
« En ces temps de perte de repère, c’est urgent et à ne pas rater. » Singulars
« Pierre Martot a le grand mérite de rendre plus qu’accessible, particulièrement attrayant, un texte exigeant qui devient par l’art du comédien un objet théâtral d’une force inattendue, inouïe. » Le Monde Libertaire
« Une grande réussite. Pierre Martot porte magistralement les paroles d’Albert Camus. » Le Figaro

« Un quatuor aux multiples visages sonores »

Né en 2006 de la rencontre de musiciens venus d’horizons riches et contrastés, 24 Corde Ensemble explore avec ferveur un répertoire sans frontières. Formés dans les plus grandes écoles, nourris par un amour partagé du jazz, des musiques populaires et contemporaines, les membres du quatuor tracent un sillon singulier dans le paysage musical européen.

Leur promesse : un voyage où se croisent Bach, Vivaldi, Ravel, Fauré, Piazzolla, Bellinati, les Beatles… et leurs propres compositions. Chaque concert est une mosaïque vibrante de styles, un tissage subtil entre rigueur classique et souffle populaire, entre mémoire et invention. Ce mélange inattendu, porté par une énergie palpable, donne naissance à une expérience scénique vivante, palpitante, accessible à tous sans jamais renier l’exigence.

Primé à plusieurs reprises dans des festivals et concours internationaux, 24 Corde Ensemble poursuit sa route avec la même envie : faire dialoguer les cultures musicales et les émotions humaines, sur scène comme dans les cœurs.

Distribution :
Avec : Valentina Fortunati, Luca Guidi, Carmen Martinez et Mikhail Pazi.

Presse :
« Le 24 Corde Ensemble est une formation talentueuse promise au plus bel avenir. Chaque concert est un enchantement tant il s’en dégage enthousiasme, énergie, authenticité et humour. Ces quatre guitaristes sont avant tout de magnifiques musiciens dont l’étonnante complicité exprime généreusement l’envie de partager leur plaisir de jouer, ils maitrisent une technique de haut vol et trouvent leur parfaite cohésion dans une intelligente synthèse de leurs diversités. » Luc Van der Borght

Prix et récompenses :
Prix « Monte dei Paschi » de la prestigieuse Académie Musicale Chigiana à Siena

« Le Petit Prince est un livre pour enfants écrit à l'intention des grandes personnes»

Au cours d’un déjeuner dans un restaurant new-yorkais, intrigué par les gribouillages que Saint-Ex s’amuse à faire sur la nappe blanche, son éditeur Curtice Hitchcock lui demande ce qu’il dessine : « Peu de chose, c’est un petit bonhomme que je porte dans le cœur ! ». Hitchcock examine le petit bonhomme de plus près et lui suggère d’écrire son histoire …

A travers le récit de son voyage, le Petit Prince, enfant venu des étoiles, livre à son nouvel ami aviateur son interprétation des choses essentielles de la vie : l’amitié, l’amour, la rencontre, la perte…

Succès mondial depuis sa sortie en 1943, Le Petit Prince est, après la Bible, l’ouvrage littéraire le plus vendu et le plus traduit dans le monde. Ce "classique triste" continue à être lu par des milliers de lecteurs charmés, vieux autant que jeunes. Car comme toutes les grandes fables, celle-ci est aussi pleine d’enchantement pour un enfant qu’elle est riche de substance pour les adultes. Le philosophe allemand Martin Heidegger considéra même Le Petit Prince comme l’un des plus grands livres existentialistes du siècle. Ce « livre pour enfants écrit à l’intention des grandes personnes » comme le décrit Antoine de Saint Exupéry, traverse avec émotion et fraîcheur les grandes questions qui hantent la vie humaine. Et tous les âges y trouvent leur compte.

Distribution :
D’Antoine de St Exupéry
Mise en scène : François Ha Van
Avec : Hoël Le Corre et Achille Sauloup
Guitare live : Pablo Lecoq
Création musicale : Guillaume Aufaure
Scénographie : Elie Barthès

Presse :
« Captivés du début à la fin. Tant de beauté ne laisse pas indifférent. » Théâtrorama
« Touchés en plein cœur… Une scénographie à couper le souffle. » Une Plume Vous Parle
« Spectacle magique et émouvant. Très belle adaptation, fidèle de bout en bout au texte de Saint Exupéry. » LaMuse

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